Histoire et culture du Ju-Jitsu

Jujutsu en transcription selon la méthode Hepburn signifie littéralement «art doux» ou «technique de souplesse». Il existe diverses transcriptions phonétiques approximatives ce qui explique les différentes orthographes. L’orthographe ju-jitsu est la plus utilisée dans la littérature francophone.
Les méthodes de combat connues comme jutsu sont vieilles de 1500 ans au moins. Les débuts du jutsu peuvent être situés dans la période turbulente au Japon qui s'étalait entre le VIIIe et le XVIe siècle. Cette période connut au Japon d'incessantes guerres civiles et les systèmes d'armement classiques furent développés et éprouvés sur les champs de bataille. Les techniques de combat rapproché faisaient partie intégrante de ces systèmes afin de combattre efficacement des adversaires portant armes et armure.
La naissance du jutsu coïncide probablement avec l'origine de la classe des samouraïs datée à l'an 792. L'armée était constituée à cette époque de soldats se déplaçant à pied et armés de javelots. Les officiers étaient recrutés parmi les jeunes fils des grandes familles et étaient formés au maniement de l'arc, au commandement des troupes et également au combat sans armes. L'empereur Kammu construisit le Butokuden, une école formelle pour ces officiers que l'on connaît sous le nom de samouraïs.
Le premier jutsu ryu reconnu fut formé par Takenouchie Hisamori en 1532 et consistait aussi bien en des techniques usant de l'épée, du bâton et de la dague que du combat à mains nues. Les sauts et les coups de pied n'étaient peu ou pas enseignés dans le jutsu puisque les techniques étaient souvent destinées à des combattants portant une armure et que ces techniques sont risquées et difficiles dans une situation de rue (vêtements mal adaptés, risque de glisser et tomber, de se faire saisir la jambe..). Le terme jujutsu commença à être utilisé vers 1600.
Au début du XXe siècle, des personnes se sont inquiétées de la disparition de ce savoir, dû à la modernisation de l'armée, et ont collecté les techniques de différentes écoles (ryu) de ju-jitsu pour en faire une pratique moderne, adaptée à la nouvelle société ; ainsi naquirent le judo, l'aïkido ou plus récemment le jiu-jitsu brésilien. De par ce fait, le ju-jitsu est souvent qualifié d'«art-mère».
Les méthodes de combat connues comme jutsu sont vieilles de 1500 ans au moins. Les débuts du jutsu peuvent être situés dans la période turbulente au Japon qui s'étalait entre le VIIIe et le XVIe siècle. Cette période connut au Japon d'incessantes guerres civiles et les systèmes d'armement classiques furent développés et éprouvés sur les champs de bataille. Les techniques de combat rapproché faisaient partie intégrante de ces systèmes afin de combattre efficacement des adversaires portant armes et armure.
La naissance du jutsu coïncide probablement avec l'origine de la classe des samouraïs datée à l'an 792. L'armée était constituée à cette époque de soldats se déplaçant à pied et armés de javelots. Les officiers étaient recrutés parmi les jeunes fils des grandes familles et étaient formés au maniement de l'arc, au commandement des troupes et également au combat sans armes. L'empereur Kammu construisit le Butokuden, une école formelle pour ces officiers que l'on connaît sous le nom de samouraïs.
Le premier jutsu ryu reconnu fut formé par Takenouchie Hisamori en 1532 et consistait aussi bien en des techniques usant de l'épée, du bâton et de la dague que du combat à mains nues. Les sauts et les coups de pied n'étaient peu ou pas enseignés dans le jutsu puisque les techniques étaient souvent destinées à des combattants portant une armure et que ces techniques sont risquées et difficiles dans une situation de rue (vêtements mal adaptés, risque de glisser et tomber, de se faire saisir la jambe..). Le terme jujutsu commença à être utilisé vers 1600.
Au début du XXe siècle, des personnes se sont inquiétées de la disparition de ce savoir, dû à la modernisation de l'armée, et ont collecté les techniques de différentes écoles (ryu) de ju-jitsu pour en faire une pratique moderne, adaptée à la nouvelle société ; ainsi naquirent le judo, l'aïkido ou plus récemment le jiu-jitsu brésilien. De par ce fait, le ju-jitsu est souvent qualifié d'«art-mère».